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La Voix. Le nouveau Occupation Double québécois. Le gagnant n’est jamais celui que le Québec voulait et les chialeux se rassemblent sur la toile pour faire savoir leurs façons de penser. N’étant pas une fan de ce genre d’émissions, je regarde seulement les premières auditions pour satisfaire mes parents, qui veulent que l’écoute de cette émission devienne l’un de nos «moments familiaux»... Je l’ai toujours regardé plus par curiosité que par plaisir pour tout vous dire.

 

Jusqu’au moment où j’entends l’audition de Matt Holubowski. Oh my god. Ce fut un coup de cœur instantané!

 

Le feeling que j’ai eu en entendant sa voix m’a rappelé les

plus beaux moments réconfortants autour du feu ou l’on

mange des guimauves, racontent des histoires, rient aux

éclats et que l’on s’enroule dans des couvertes en fermant

les yeux pour savourer ces instants de pur bonheur. Je me

laissais donc bercer par cette voix magnifique avec un petit

sourire au coin des lèvres. La cerise sur le gâteau : sa

guitare accrochée à lui comme le prolongement de son

corps. Son genre folk est tout à fait charmant et

rafraichissant. Sa présence sur scène et son interprétation

de la chanson Burn, de Ray Lamontagne m’a tout de suite

rejointe. (Pisst…Son cover est maintenant disponible sur

iTunes et sur Google play.)

 

C’est pourquoi, au moment où que devais écrire cet article,

j’ai tout à coup repensé à lui et une question m’a tout de suite poppé à l’esprit : mais qu’est-ce que Matt Holubowski, le finaliste de La Voix, était dont devenu après la fin de cette aventure?

 

Après quelques recherches et minutes à réécouter ses vidéos sur YouTube, j’ai appris que ce cher chanteur et musicien originaire de Montréal, viens de finir sa tournée pour la sortie de son premier album olgen, old man après avoir signé avec Audiogram en 2015. Cette maison de disques indépendante québécoise compte parmi ces artistes des gens comme Isabelle Boulay, Loco Locass, Pierre Lapointe, Alex Nevsky et une tonne d’autres musiciens accomplis.

 

Pour vous décrire un peu olgen, old man : Matt y joue plusieurs instruments dont la guitare (yes), le ukulélé et l’harmonica. D’après Audiogram, ses inspirations sont en autre Patrick Watson et Bob Dylan ce qui peut déjà nous renseigner sur le son de cet album.

J’ai aussi appris qu’un nouvel album va sortir à l’automne prochain. Il va être composé de chansons anglaise et française pour bien représenter son bilinguisme et va être grandement inspiré de ses voyages tout comme son précèdent album.

 

Pour vos dimanches soir de blues, vos petites soirées autour d’une coupe ou vos roadtrips improvisés en Gaspésie, sa musique est sans aucun doute un choix de prédilection. Je vous invite donc à connaitre cet artiste inattendu et talentueux, à travers sa voix enivrante, lorsque que vous serez à la recherche de quelque chose de nouveau. Moi, je cours m’acheter son premier album et trépide déjà d’impatience pour celui à venir!

Ma Westfalia, mes amies et Matt Holubowski (14 janvier 2016)

Dans les sandales

de Sarah

Découverte. Premier mot qui me vient à l’esprit. Découverte.

 

Et oui, Gabrielle permet la découverte simpliste et crue d’un monde si peu connu. Le monde de la déficience mentale y est porté sur un plateau de bois, tout simple et parfaitement modeste. Il n’y a pas d’action ni de suspense ni de revirement inattendu, seulement de l’amour à sa forme la plus tendre et honnête.

 

Ce film, sans artifice, nous montre en image la vie de la charmante et souriante

Gabrielle. Je me suis tout de suite sentie interpellée par sa joie de vivre et ses

robes colorées. Atteinte de déficience intellectuelle, elle vit dans une maison avec

d’autres personnes qui sont sensiblement comme elle. Cette jeune fille de 22 ans

est follement amoureuse de Martin, un homme avec qui elle fait partie de la

chorale «Les Muses de Montréal» et avec qui elle rêve d’une vie dans un

appartement.

 

Thank you Louise Archambault. Sa façon de créer l’amour entre ces deux

personnages est fantastique! Ce n’est pas une foutue romance à l’eau de rose

 remplie de clichés ridicules, mais bien une représentation surprenante de ce

magnifique sentiment qu’est l’amour dans son plus simple appareil. Ces deux

êtres découvrent la sexualité de manière aucunement vulgaire et nous font mieux

comprendre leur réalité.

 

Les acteurs? Impressionnants et géniaux. Alexandre Landry incarne et façonne son

personnage, Martin, d’une façon si crédible et réelle ce qui rend son jeu d’acteur

époustouflant. Il ne fait pas paraitre son personnage comme un sombre idiot, mais

bien comme une personne qui vit sa vie d’une façon différente et tellement

innocente. Gabrielle Marion-Rivard, qui joue Gabrielle, est elle-même atteinte

d’une maladie génétique, le syndrome de Williams, tout comme son personnage.

Dans un certain sens, elle se joue elle-même. Ceci rend les scènes beaucoup plus

touchantes et représentatives. Ce n’est plus une fiction, mais bien un film quasi

tiré d’une histoire vraie. Se rajoute à ces deux merveilleux comédiens une belle

brochette d’acteurs aguerris tels que Mélissa Désormeaux-Poulin (Incendies, 30 vies, Ruptures…), Benoît Gouin (30 vies, Destinée, Nouvelles Adresse…), Isabelle Vincent (Ramdam, Providence, Toute la vérité…). Moi, qui est très critique sur ce point, m’avoue impressionnée par les interprétations de tous et chacun dans Gabrielle.

 

Enfin un tabou de brisé! C’est l’une des première fois que je vois un film qui aborde le sujet de la déficience mentale avec autant de brio. C’est en effet amené avec légèreté, mais on peut aussi voir tous les coins sombres de ces maladies. Les questionnements traités dans ce film comme l’indépendance, la sexualité, l’amour et la famille nous amène nous-même à penser différemment. Une terre inconnue qui vaut la peine d’être découverte.

 

Lors de vos petites soirées calmes pendant lesquelles vous êtes en recherche de moyens et de grands émerveillements, je me dois de vous recommander Gabrielle. Ce film va peut-être pouvoir vous sembler un peu de s’étirer en longueur, mais je vous promets cela en vaut la peine. Joie, tristesse, espoir, musique et sourire sont au rendez-vous. Soyez ouvert d’esprit pour avoir une appréciation sans mesure et surtout plongez dans cet univers sans hésiter. Partez dont à la découverte de notre merveilleux cinéma québécois mes amis.

 

Un drame qui a du charme (10 février 2016)

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