Es** que c’était bon

Alright.

J’viens d’écouter Paul à Québec. C’était comment? Triste, touchant, drôle, beau, représentatif, génial, dramatique et la liste continue. Mais ce qui m’a frappé : c’était québécois. J’parle pas du fait qu’il a été fait au Québec, mais de l’essence qu’il avait. Y’avait les jokes plates, la St-Jean Baptiste, la belle-famille, les tounes quétaines autour d’un feu, Montréal pis Québec. C’était réellement beau à voir et cela m’a ramené des souvenirs chaleureux.

Paul à Québec est initialement une bande dessinée réalisée par Michel Rabagliati. Il a écrit 8 bande dessinées avec comme personnage Paul. Ayant lu la bédé Paul a un travail d’été l’an passé comme lecture obligatoire, je connaissais donc un peu cet univers avant d’écouter ce film. J’avais bien aimé l’humour de ce livre imagé et la proximité que je ressentais envers l’histoire de celui-ci.

Le film met en scène, avec brio, un moment effroyable que tous vivent à multiple reprises au cours de leur vie : la maladie d’un proche qui mène à sa mort. Bien sûr, en background, il y les rencontres familiales, les rires contagieux, le travail et l’achat d’une nouvelle maison pour la petite famille.

Tout le long du film j’avais soit un p’tit sourire aux lèvres soit la gorge serrée. Les émotions très bien transmises et réalistes m’ont étonnamment émue. Je vivais littéralement les sentiments des personnages à travers ceux-ci, de l’humour insouciant d’une petite fille, aux frustrations d’un vieux en fin de vie. L’insertion des dessins fait par Paul, qui représente des choses qui le marque, apporte une compréhension des simples plaisirs de leurs vies. Les sacres et expressions m’ont apporté un sentiment d’appartenance qui fait du bien. Plusieurs devraient se reconnaitre dans cette comédie dramatique.

Il était accompagné d’un excellent répertoire d’acteurs, qui a totalement délivré. François Létourneau, Gilbert Sicotte, Julie LeBreton, Brigitte Lafleur, Myriam Leblanc, Louise Portal ont rempli leurs missions et même plus. Tous impressionnants, je dois tout de même vous avouer que j’ai eu un petit coup de cœur pour Gilbert Sicotte qui m’a presque fait voir brouille et pour Julie LeBreton pour qui j’aurais toujours un petit faible artistique. Ils ont tous incarné à merveille l’essence de leurs personnages tout en apportant un gloussement par ci et par là.

Je vous recommande donc fortement ce plaisir pour les yeux et les oreilles. À écouter en familles, entre amis ou seul, peu importe, vous ne le regretter pas. Paul à Québec m’a surprise dans sa simplicité et vous surprendra à votre tour, promis juré (bon ok, vous n’avez peut-être pas les mêmes goûts que moi, mais cela ne le rend pas moins génial).

Ciao